Aventurier
- Créer l’avenir en explorant le présent avec des outils durables -
« Depuis près de dix ans, j’entreprends d’aller toujours plus loin, mais à la condition de voyager toujours plus écologiquement en créant ou en utilisant un équipement conçu de façon plus écoresponsable. Ajoutant ainsi une touche d’aventure dans l’aventure elle-même. »
Corentin
« A 10 ans, il traverse son village avec son premier canoë en toile de jute sur le dos »
Né en France, près de Nantes en 1990, Corentin Leduc voit le jour prématurément dans un camion en campagne. Il passe son enfance dans l’ancienne ferme de son grand père, à Ligné, en Loire-Atlantique.
L’école est une épreuve pour lui, que l’on diagnostique dyslexique. Alors, pour pallier son mal être, ses parents laissent libre cours à son imagination et il va très rapidement se passionner pour la nature et la création de toutes sortes de choses, avec ce qui lui passe sous la main. Si bien qu’à dix ans, il traverse son village avec son premier canoë en toile de jute sur le dos.
Pour participer à l’évolution de nos équipements plein air, Corentin décide de commencer à apprendre par lui-même, en créant une partie de son matériel d’expédition. Ce qui lui permettra de tester les capacités des différents matériaux qu’il utilise.
À ce jour, il a conçu plus de 20 créations, dont :
- 7 canoës, le dernier étant le plus écologique, constitué à 97% de matériaux naturels bruts ;
- 4 tentes cousues à la main en fibres de coton et de lin ;
- 1 voiture en bois faite à partir d’un tronc d’arbre ;
- 2 paires de raquettes à neige, dont une traditionnelle en bois 100% local ;
- 1 traîneau en bois à 50% local ;
- 1 paire de skis, faite de bois 100% local ;
- 1 Chapka faite à partir de 100% de matériaux recyclés.
L’avenir se porte maintenant sur un équipement plus écoresponsable, accessible au grand public.
Aventures & Expéditions
L' Écosse
En 2016, Corentin part pour l’Écosse réaliser son premier vrai voyage. Ou plutôt son « baptême du feu ». Cette aventure initiatique où, par naïveté, l’entraînement est insuffisant, où l’on emporte trop de matériel inutile, où l’on se confronte à un pays étranger par sa langue et où l’on pleure, parce qu’on a aussi bien mal physiquement que moralement. Ce genre d’expérience qui rend humble et qui apprend beaucoup sur la vie et surtout sur soi-même.
Remonter la Loire à contre-courant, avec un canoë en bois fait de matériaux naturels. Corentin tente l’aventure en 2016. « J’avance trois-cent mètres par heure et quand j’arrête de pagayer, je recule de dix mètres. Une folie et un découragement total ». La Loire ne lui fera aucune faveur et l’obligera à s’adapter.
Oblejctif Cercle polaire arctique
En 2018, Corentin entame une expédition de 120 jours sur une distance de 4350 kilomètres pour gagner la latitude 66°33’ Nord, celle du Cercle Polaire Arctique. Pour atteindre ses ambitions, il devra remonter fleuves et rivières avec son canoë, traverser Paris avec une voiture en bois issue d’une branche d’arbre, marcher et pédaler jusqu’au Cap, dormir sous une tente canadienne faite à la main et enfin, trouver son chemin à la carte et à la boussole dans la taïga dense et profonde du grand nord.
En 2022, Corentin se lance dans une expédition en binôme, accompagné de l’aventurier Choletais Pascal Pavie. Une aventure en autonomie totale dans l’immensité de la taïga finlandaise, en plein hiver polaire, avec un matériel technique adapté aux conditions extrêmes, et un matériel artisanal créé de leurs propres mains. Avec seulement le feu pour se réchauffer, manger et faire fondre la neige en eau, ils devront faire preuve de persévérance et de résilience. Le projet est parrainé par l’aventurier, écrivain et réalisateur, Nicolas VANIER.
Au-delà du cercle polaire
Nuit arctique
En janvier 2023, Corentin part réaliser une nouvelle expédition polaire en solitaire, dans l’objectif d’atteindre les frontières de l’océan glacial arctique. Ce projet se trouve dans la continuité de l’expédition – Au-delà du cercle polaire -. Il atteindra la mer de Barents dans l’extrême nord de la Norvège, latitude 70°30’ Nord, en 30 jours, cumulant une distance de 680 kilomètres sur les deux expéditions. « Par -28C°, sur un lac glacé, avec une pulka en bois et des raquettes à neige faites à partir d’une branche d’arbre de mon jardin, je voyage dans un rêve mais je flirte avec l’enfer. »
Partir solidaire
« Lorsque je pars, l’objectif – en plus de celui que je me donne – est de valoriser des actions qui œuvrent pour un monde toujours plus durable. Ainsi, à travers l’aventure, mon équipe et moi-même mettons en lumière et soutenons financièrement des organismes qui travaillent chaque jour pour un monde meilleur. »
Association KALAWEIT – Lutte contre la déforestation en Indonésie due à l’industrie de l’huile de palme.
Association KOLERE – Accompagne des producteurs agricoles sénégalais dans la mise en place de cultures durables pour subvenir à leurs besoins.
Lutte contre le cancer de l’enfant, en soutien au laboratoire de recherche sur le cancer pédiatrique du CHU de Nantes.
« Contribuer à la préservation de notre Terre fait partie de mes priorités, c’est pourquoi j’ai fondé l’association Harricana, avec pour objectif de soutenir des actions humanitaires, solidaires et environnementales, maillons essentiels d’un avenir durable. »